La « thérapie par l’esprit »

(psychothérapie) dont nous parlerons ici sera celle qui aide les gens à se soigner par le biais de l’Hypnose. Nous l’appellerons donc « Hypnothérapie« .

Historiquement, l’Hypnothérapie est née d’un modèle médical, sous l’influence des Professeurs Bernheim et Charcot, à la fin du 19e siècle. Leurs questions étaient : « qu’y a-t-il de cassé ? que doit-on réparer ?« . Ainsi, l’Hypnothérapie fut-elle longtemps tournée vers les problèmes et le passé.
Aujourd’hui, en Nouvelle Hypnose comme en Hypnose Humaniste, nous nous laissons le choix de travailler avec le passé, le futur, ou tout simplement avec les évènements présents, et pas forcément de manière centrée sur les problèmes (« thérapie orientée solution ») !

Dans tous les cas, il s’agit de soigner la personne.

Quelles sont les indications de l’Hypnothérapie ?

En pratique, tous les domaines de la vie peuvent tirer profit de la transe hypnotique, d’une manière ou d’une autre… Seules les personnes diagnostiquées par la psychiatrie « paranoïaques », « psychopathes » ou « pervers » représentent des indications « discutables » (Godin) – mais pas « impossible » (si vous êtes suivi par un psychiatre). En pratique, les hypnothérapeutes travaillant en libéral ne peuvent pas prendre en charge les personnes présentant des troubles dissociatifs (personnalité borderline, limite, même non-diagnostiquée).

Inutile de préciser que si vous vous fracturez un bras, si vous faites une attaque virale, un infarctus, si vous vous empoisonnez, si vous avez une crise d’appendicite ou si encore simplement la grippe vous immobilise au lit : consultez un médecin ! Il s’agit d’urgences médicales : rien de tout cela n’a à voir avec la psychothérapie ou l’hypnothérapie.

L’hypnose pourrait certes vous aider dans des situations purement physiques, mais elle ne sera pas le remède d’urgence principal pour ces maux d’ordre « mécanique », qui touchent uniquement au corps, sans connotation psychologique ou psychosomatique.

EXEMPLES DE CAS TRAITES AVEC SUCCÈS PAR L’HYPNOSE

Pour les formes dites : « classique », « éricksonienne », « nouvelle ».

Phobies de toutes sortes, traumatismes : accident, décès, divorces… dépression exogène, anxiété, crises de panique, stress et mal-être, migraines, insomnies, cauchemars, troubles obsessionnels et du comportement, paralysie, cécité, surdité, aphonie, amnésie, dysphagie, tics, hoquet, bégaiement, préparation préopératoire, accouchement sans douleur, dentisterie, analgésie, anesthésie et suites postopératoires ; lutte contre la douleur : chronique, examens médicaux pénibles, cancer, grand brûlé… soutien durant le traitement du cancer, du sida et autres graves maladies, ichtyose, hémophilie, herpès génital ou labial, leucémie, diabète, vaginisme, frigidité, anorgasmie, dysménorrhée et aménorrhée, impuissance, éjaculation précoce, infertilité, énurésie, coprorésie, rétention urinaire, pollakiurie, excès de poids, onychophagie, boulimie, anorexie, toxicomanie, tabagisme, alcoolisme, maladies de la peau : névrodermite, psoriasis, prurit, verrues, acné, zona, eczéma, urticaire, calvitie… allergies ponctuelles ou chroniques, asthme, hypertension artérielle, problèmes de vue, troubles gastro-intestinaux, problèmes de croissance (taille, seins),syncopes, maladie de Raynaud, hyperhydrose, personnalité fractionnée, procrastination, hypocondrie, manque de confiance en soi, entraînement à la concentration, à la performance : sport, études, examens, réorientation professionnelle ou personnelle, prise de décision importante, dilemme, etc.

Pour l’Hypnose Humaniste :

cela inclut la liste ci-dessus (thérapie) à laquelle s’ajoute les indications psychothérapeutiques.

Le soutien psychologique dans les maladies lourdes, type cancer, aux origines souvent existentielles (en complément du traitement médical), les problèmes d’ordre physique à répétition et de cause inexpliquée (céphalée, mal de dos, mycoses, cystite et autres somatisations), les effets du patriarcat (femmes qui se sous-estiment, qui n’ont pas de goût à la vie, qui restent en arrière-plan, derrière leur mari, qui souffrent de non-reconnaissance, etc.), les problèmes d’identité (y compris d’ordre sexuel), les femmes trop « solaires » (coupées de leur féminin) et les hommes trop « lunaires » (coupés de leur masculin), mal-être existentiel, tristesse ou sentiment d’impuissance chronique, sensation d’être dissocié, coupé du corps, de ses émotions et sentiments, excès d’esprit d’analyse, loyautés familiales, rancœur, deuil, être (ou se croire) toujours victime, prisonnier d’une situation, critiqué ou jugé par les autres, timidité, agressivité, colères, hyperactivité, besoin de multiplier les relations affectives sans lendemain, peur de l’abandon, tendances suicidaires, dialogue intérieur négatif dévalorisant, rabaissant, impossibilité de construire un couple ou de maintenir un couple, problèmes de couple, infertilité psychologique, échecs personnels ou professionnels à répétition, sensation d’être transparent, inintéressant, trop grande naïveté, crédulité, pessimisme, sentiment d’injustice, sentiment d’infériorité, dépression endogène, besoin de trouver sa voie, manque de créativité, perte du goût de la vie, excès d’attente par rapport aux autres, besoin excessif d’attirer l’attention, etc.

Il ne s’agit donc pas de savoir « dans quels cas appliquer l’Hypnose » mais plutôt « comment appliquer l’Hypnose dans le cas qui me concerne » !

Autrement dit, beaucoup de « problèmes » ou « dysfonctions » peuvent trouver solution grâce à l’Hypnose, et encore plus de bonnes choses peuvent être encore améliorées, peaufinées et décuplées pour vous apporter soulagement, mieux-être et une vie plus agréable.

Aucune séance d’hypnose ne ressemble à une autre… Selon la personne et le moment, une séance sera très concrète et rationnelle ; un autre jour, ou avec une autre personne, la séance sera plus symbolique et axée sur l’Inconscient profond. C’est l’interaction « patient-thérapeute » qui guide le cours de la séance, largement improvisée.

source IFHE (Institut Français d’Hypnose Humaniste et Ericksonienne)